FAQs

Effectivement, et ce, jusqu’au remplacement complet de ‘RE’ au primaire et celui de ‘RE’ et ‘IE’ au secondaire.

Absolument. Cela pourrait d’ailleurs être un cas de figure très probable dans nos écoles, car nombre de ceux qui pourraient se porter volontaires pour le nouveau programme de ‘RE’ sont susceptibles d’avoir été précédemment actifs au niveau de la Catéchèse.

Sur papier c’est certainement possible. Comme ces nombreux enseignants du secondaire qui, à ce jour, sont simultanément engagés dans le programme de la Catéchèse et celui des Valeurs humaines… Il faudra, toutefois, prendre en considération le facteur-clé qu’est la formation, car l’objectif majeur dans un premier temps sera de toucher le plus grand nombre de personnes à travers ces programmes de formation, au lieu de convier les mêmes personnes aux deux programmes de formation.

Pas vraiment. Bien que l’accent sera mis sur les connaissances dans le nouveau programme de ‘RE’, la dimension de la foi ne sera pas complètement absente. Nombre d’expériences qui se vivront dans la classe de ‘RE’ relèveront directement d’un exercice de partage et de témoignage de la foi. L’enseignant qui se porte volontaire pour aller suivre des cours de formation en ‘RE’ pose déjà un acte de foi qui témoigne de son engagement chrétien au sein de l’école catholique

Le Service Diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat (SDCC) s’occupe de la catéchèse dans les écoles non-catholiques. Là où les catéchètes bénévoles ont accès, c’est le nouveau programme de ‘Religious Education’ qui sera proposé à travers les nouveaux manuels élaborés. Ces catéchètes auront eux-aussi droit à une formation en vue de les équiper pour l’enseignement de la nouvelle matière. Toutefois, le programme de l’Education à l’Interculturel (‘IE’) ne sera pas offert dans les écoles non-catholiques, car les personnes-ressources externes n’y ont accès – et ce dans certains cas uniquement  – que pour la catéchèse.

Non. La matière ‘Divinity’ est proposée à l’ensemble des étudiants, indépendamment de leur croyance religieuse, tandis que ‘Religious Education’ est spécifiquement destinée aux Catholiques en tant que contribution de l’école catholique à la mission d’annonce de l’évangile et de transmission de la foi, en complément à ce qui se fait dans la famille et dans la paroisse

L’un des points d’orgue mis en avant jusqu’ici – par exemple auprès des autorités scolaires étatiques – par rapport à l’enseignement de ces deux nouvelles matières a été que leur enseignement sera dispensé selon les mêmes exigences et la même rigueur professionnelle et académique que n’importe quelle autre matière faisant partie du curriculum. C’est ainsi que cette transition du statut d’activité à celui de matière a été justifiée. Il nous sera, donc, difficile de justifier que pour ces deux matières spécifiquement, le fait d’être un enseignant – ou non – compte pour peu. Qu’à cela ne tienne, toute personne possédant le niveau requis pour suivre les formations dispensées par l’ICJM peut s’inscrire pour l’enseignement de ‘RE’ et ‘IE’ et ainsi se mettre à la disposition de l’équipe, par exemple lorsqu’il y a lieu de remplacer un enseignant en congé ou indisposé, etc. 

 Certes, la majorité des catéchètes actifs dans les écoles non-catholiques ne sont pas des enseignants de profession, mais il est important qu’au sein de nos écoles on commence par joindre le geste à la parole par rapport à ce besoin de dispenser ces deux nouvelles matières avec les mêmes exigences académiques et professionnelles que pour toute autre matière figurant dans le curriculum.

L’élément essentiel qui détermine l’aptitude d’une personne à enseigner ‘RE’ demeure la question de la formation. Cette personne a-t-elle été formée ? Aussi, comme souligné plus haut, la matière ‘RE’ ne fera pas abstraction des dimensions de la foi et du témoignage. On s’attend, donc, à ce que les enseignants catholiques se destinent majoritairement et prioritairement à enseigner ‘RE’. D’ailleurs, si une telle question ne s’est pas posée jusqu’ici concernant la Catéchèse, elle ne devrait pas se poser dans ce cas de figure également

Pas nécessairement, car n’oublions pas la dimension ‘témoignage et foi’ du programme de ‘RE’. Qu’à cela ne tienne, un enseignant de ‘Divinity’ qui œuvrait jusqu’ici sur le plan de la catéchèse également bénéficiera de toute la légitimité voulue pour devenir enseignant de ‘RE’.

Si cela devait se produire, ce serait, disons, un avantage collatéral des plus bienvenus, mais pas l’objectif primaire derrière l’introduction de ‘RE’. Nous ne cesserons de le rappeler : l’introduction de cette nouvelle matière qu’est ‘RE’ se situe dans le cadre de l’apport différencié de l’école catholique à la mission de l’église par rapport à l’annonce de l’évangile et la transmission de la foi dans le cadre du projet catéchétique diocésain Kleopas. ‘RE’ devrait, ainsi, nous permettre de contribuer à cette mission sur le plan de l’intelligence de la foi et des connaissances bibliques, en complément à ce qui se fait dans la famille et au niveau de la paroisse.

Bien que nous n’encourageons pas une telle pratique eu égard au nombre d’enfants catholiques qui auraient souhaité intégrer nos écoles mais qui sont incapables d’en faire ainsi, nous avons le devoir de respecter un tel choix. Nous le faisons déjà lorsque des élèves catholiques refusent présentement de participer aux classes de catéchèse. Toutefois, dans un tel cas de figure, l’élève sera contraint de suivre des classes de ‘IE’. A contrario, un élève qui est d’une confession religieuse autre que catholique peut être admis dans la classe de catéchèse s’il en fait la demande et s’il démontre les bonnes aptitudes et les bonnes dispositions à l’apprentissage de cette matière.

Dans l’absolu, nous aurions voulu que tous les élèves indistinctement puissent suivre le programme de l’éducation à l’interculturalité, car il s’agit d’un élément central du processus d’apprentissage au 21^e siècle. Mais nous avons dû nous rendre à l’évidence. Le nouveau curriculum du ‘Nine-Year Schooling’ est extrêmement chargé, avec pas moins de 13 matières au niveau ‘lower secondary’, auxquelles il faut ajouter une matière spécifique aux écoles catholique, notamment ‘L’Eveil à l’Affectivité et à la Sexualité’. Rendre et ‘RE’ et ‘IE’ obligatoires pour l’ensemble des élèves aurait donc ramené le nombre total de matières à 16 du Grade 7 au Grade 9, ce qui serait extrêmement compliqué à gérer dans la pratique.